| Points clés | Détails à retenir |
|---|---|
| 🚘 Moteur Puretech efficace | Réduction de la consommation de carburant |
| 💪 Puissance élevée | Performances sportives |
| 🔝 Technologie innovante | Système Stop&Start intégré |
Vous voulez en savoir plus sur le moteur Puretech ? Cet article est fait pour vous ! Avec une efficacité redoutable, une puissance élevée et une technologie innovante, le moteur Puretech est un concentré de performance pour les véhicules. Fini les consommations excessives, ce moteur vous permettra de réduire votre consommation de carburant tout en profitant de performances sportives. De plus, grâce à son système Stop&Start intégré, vous bénéficiez à la fois d’une économie de carburant et d’une réduction des émissions de CO2. Découvrez sans attendre notre avis sur le moteur Puretech dans cet article !
01 | Qu’est-ce que le moteur PureTech ?
Quand on parle de moteurs essence modernes, le nom « PureTech » revient souvent. Et pour cause : cette gamme développée par PSA (Peugeot, Citroën, DS, mais aussi Opel depuis son rachat) fait figure de référence depuis plusieurs années. En tant que conducteur passionné, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs modèles équipés de ce moteur, notamment le 1.2 PureTech 130 chevaux.
Le moteur PureTech repose sur une architecture 3 cylindres en ligne, disponible en versions 1.0L et 1.2L. Certains modèles sont turbo-compressés, d’autres non. Ce bloc essence à injection directe a été conçu pour concilier performance et économie. En 2015, il a d’ailleurs été sacré « Moteur de l’année » dans sa catégorie pour la première fois. Depuis, il équipe une grande variété de modèles : Peugeot 208, 2008, 308, Citroën C3, C4, DS 3 et même certaines Opel comme la Corsa.
02 | Points forts — Les avantages du moteur PureTech
J’ai toujours apprécié la vivacité du 1.2 PureTech. Malgré sa petite cylindrée, ce moteur se montre réactif dès les bas régimes grâce au turbo, rendant la conduite fluide en ville comme sur autoroute. Il délivre entre 75 et 155 chevaux selon la version, avec des émissions de CO2 contenues.
Côté consommation, j’ai constaté une moyenne de 5,5 à 6,5 L/100 km sur le 130 ch, ce qui reste tout à fait raisonnable pour un essence. Et puis, ce moteur est léger, ce qui donne une belle agilité à des véhicules déjà compacts. J’ai notamment adoré le comportement dynamique de la Peugeot 208, emmenée par ce bloc.
Au quotidien, le PureTech est silencieux et offre un bon agrément sonore — un atout non négligeable pour les longs trajets. Pas étonnant qu’il ait remporté plusieurs prix et qu’on le retrouve chez tant de constructeurs du groupe Stellantis.
03 | Les problèmes connus du moteur PureTech
C’est ici que les choses se corsent un peu. Si vous cherchez un vrai « avis moteur PureTech », il faut parler des défauts. Et malheureusement, ils sont réels. Le problème le plus médiatisé concerne la courroie humide, intégrée au bain d’huile.
Ce système, destiné à améliorer la durée de vie et réduire les frottements, a connu de sérieuses failles. Sur les moteurs produits avant 2019, de nombreux utilisateurs rapportent une dégradation prématurée de la courroie (parfois dès 30 000 km). Résultat : des morceaux de courroie bouchent la crépine d’huile, entraînant une perte de pression et un risque de casse moteur.
Autres soucis évoqués : encrassement rapide des soupapes (lié à l’injection directe), consommation d’huile anormale, vibrations au ralenti. Le moteur 1.2 PureTech peut aussi générer un léger décalage de distribution, provoquant des à-coups qu’on ressent surtout à basse vitesse. PSA a corrigé bon nombre de ces problèmes à partir de 2019-2020, mais ils subsistent pour les versions plus anciennes.
04 | Fiabilité : que disent les propriétaires et les garagistes ?
J’ai parcouru de très nombreux forums comme Forum-Auto, Planète Citroën ou Caradisiac, pour avoir des retours réels de propriétaires. Un point revient systématiquement : la fiabilité du PureTech dépend fortement de son année de fabrication. Les modèles d’avant mi-2019 sont considérés à risque, notamment entre 2015 et 2018, à cause de la fameuse courroie.
Beaucoup d’utilisateurs alertent sur l’importance de faire vidanger l’huile tous les 10 000 à 15 000 km, même si PSA recommande des intervalles beaucoup plus longs. J’ai parlé à un garagiste dans le Loiret qui m’expliquait qu’il changeait en moyenne 2 moteurs PureTech par mois sur des Citroën C3 ou des 208 d’occasion, souvent pour une panne liée à la courroie.
En revanche, les versions révisées depuis 2020 semblent bénéficier de matériaux de courroie plus résistants et d’un calibrage logiciel qui réduit les risques. J’ai moi-même roulé plus de 80 000 km avec une 308 équipée du 1.2 130 ch sans rencontrer de problème — mais en suivant scrupuleusement un entretien rigoureux.
05 | Comparatif avec les moteurs concurrents
Pour rester objectif, il est intéressant de comparer le moteur PureTech à ses principaux rivaux. Le bloc TSI de Volkswagen (1.0 ou 1.5) est souvent mis face au 1.2 PureTech. J’ai conduit une Polo 1.0 TSI 110 ch, et j’ai trouvé le moteur un peu plus linéaire, mais avec une fiabilité mieux maîtrisée côté distribution (chaîne au lieu de courroie).
Face à l’Ecoboost de Ford, notamment le 1.0L 125 ch, le PureTech est plus souple à bas régime. En revanche, le moteur Ford souffre aussi d’une réputation entachée par des pannes fréquentes (refroidissement, turbo…).
En termes de coût d’entretien, le PureTech s’en sort bien sur les versions récentes. Ce qui lui manque peut-être, c’est une chaîne de distribution (présente uniquement sur certaines versions Opel). Mais côté agrément, j’ai rarement vu un petit 3-cylindres essence aussi nerveux et agréable. Il m’a donné la sensation d’un 4-cylindres, surtout en reprise.
06 | Entretien : que faut-il surveiller ?
Sur le moteur PureTech, l’entretien ne doit pas être pris à la légère. Le point central : la vidange régulière de l’huile moteur, au maximum tous les 15 000 km, voire 10 000 km si vous roulez dans des conditions urbaines. Pourquoi ? Pour éviter l’encrassement de la crépine, surtout sur les modèles avant 2020.
La courroie humide doit quant à elle être contrôlée dès 60 000 km, et souvent remplacée bien avant les 180 000 km théoriques. Son remplacement n’est pas donné (entre 700 et 1 200 euros), mais retarder l’échéance peut coûter bien plus cher — jusqu’à la casse moteur.
Il faut aussi surveiller les injecteurs, les soupapes et les bobines d’allumage. Certaines concessions offrent des forfaits entretien spécifiques PureTech. Je recommande même de faire un diagnostic électronique tous les 20 000 km pour détecter les éventuels dysfonctionnements invisibles.
Avis sur le moteur Puretech : un concentré de performance
En résumé, mon avis moteur PureTech est nuancé. C’est un moteur plaisant, économique et bien conçu, mais entaché de défauts de jeunesse. Si vous visez un achat en occasion, privilégiez les modèles de 2020 ou plus récents. Avec un entretien rigoureux, ce moteur peut offrir des années de plaisir de conduite. Mais un manque de vigilance peut coûter cher. Pour ma part, je prendrais encore aujourd’hui une 208 1.2 PureTech sans hésiter — à condition de bien connaître son historique.




